J'ai enfin trouvé mon stylo plume ultime : l'Opus 88 Demonstrator

Il y a quelques mois, je vous racontais mes déboires avec les stylos plumes haut de gamme — Lamy, Esterbrook, Visconti — tous défaillants malgré leurs prix exorbitants. Après ces déceptions successives, je m'étais résigné à utiliser mon fidèle TWSBI Eco, excellent rapport qualité-prix mais sans plus.

Et puis j'ai découvert l'Opus 88 Demonstrator. Et là, c'est le coup de foudre. Enfin un stylo plume qui fonctionne parfaitement ET qui apporte une vraie valeur ajoutée par rapport à mon TWSBI.

Le Opus 88 Demonstrator mocha mousse, en plus il est beau !
Le Opus 88 Demonstrator mocha mousse, en plus il est beau !

Toutes les encres coulent parfaitement

Avec mon TWSBI, j'avais déjà une bonne expérience — pas de fuites, bon débit général. Mais certaines encres restaient un peu faibles, surtout quand le réservoir se vidait. Avec l'Opus 88, c'est fini. Toutes mes encres coulent parfaitement, du début à la fin du réservoir — le débit est constant et régulier. Aucune surprise.

La plume stub 1.5 : mon nouveau standard

J'utilisais jusqu'à présent une plume stub 1.1, mais l'Opus 88 m'a fait découvrir la stub 1.5. C'est encore plus accentué et j'adore ça.

Les plumes stub ont cet énorme avantage de cacher les imperfections d'écriture. Pour avoir une belle écriture avec une plume classique, il faut écrire parfaitement bien — ce qui n'est pas mon cas — et surtout ça oblige à écrire lentement. Or dans l'usage quotidien, au travail, pour prendre des notes rapidement, ce n'est pas possible. Il faut pouvoir être relativement rapide.

La plume stub cache ces imperfections grâce à l'irrégularité de sa forme et donne immédiatement du style à l'écriture. Même en écrivant vite et mal, ça a de la gueule. C'est exactement ce qu'il me fallait.

Une plume JOWO #6 interchangeable

L'Opus 88 utilise une plume JOWO #6 standard. Je n'ai pas prévu de la changer pour l'instant tant elle me convient, mais si un jour l'envie me prend de tester une autre plume, je peux le faire sans problème. Pas besoin d'acheter un nouveau stylo complet comme avec la plupart des marques.

Cette modularité, c'est intelligent. On achète le corps une fois et on peut expérimenter avec différentes plumes selon ses envies.

Un réservoir gigantesque

C'est LE problème des stylos plumes : la plupart sont plus des objets de déco que d'utilisation. Ils ont des petits réservoirs qui obligent à remplir constamment. C'était exactement mon problème avec l'Esterbrook et le Visconti — quand ils fonctionnaient.

Mon TWSBI avait déjà un gros réservoir, c'était bien. Mais l'Opus 88, c'est encore le double. Tu remplis d'encre et tu peux écrire deux semaines à fond sans t'en préoccuper. Fini le stress de se demander s'il reste assez d'encre pour finir la journée.

C'est particulièrement appréciable avec les beaux stylos opaques où on ne voit jamais le niveau d'encre restant. Là, comme le stockage est immense, pas de souci ! Et il existe aussi en version transparente pour ceux qui veulent surveiller le niveau.

Le Opus 88 Demonstrator transparent, pratique pour suivre le niveau d'encre.
Le Opus 88 Demonstrator transparent, pratique pour suivre le niveau d'encre.

Le système eyedropper : une révélation

Je ne connaissais pas ce système de remplissage avant l'Opus 88, mais je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas plus répandu. Tu dévissent le corps, tu remplis d'encre avec une pipette, et c'est fini. Tellement plus simple et rapide que tous ces mécanismes à piston compliqués.

Et pour le nettoyage, c'est un bonheur : tu passes le stylo sous l'eau et hop, c'est propre. Je ne me vois pas revenir à un autre système maintenant.

La valve de sécurité : fini les fuites

L'Opus 88 dispose d'une petite valve qui permet de bloquer complètement le débit d'encre. Même avec mon excellent TWSBI, il m'arrivait d'avoir parfois des fuites quand j'écrivais au soleil — la chaleur faisait se dilater l'encre et elle fuyait, surtout quand le réservoir était presque vide.

Avec l'Opus 88, aucun risque. La valve bloque tout et on est tranquille. Pas de stress non plus pour le transport, que ce soit en avion ou dans un sac. Tu fermes la valve et aucun risque de fuite.

Un prix enfin raisonnable

100€, c'est cher pour écrire avec un stylo. Mais par rapport aux autres stylos plumes qui montent à plusieurs centaines d'euros — mon Visconti défaillant coûtait 745€ — c'est plus de sept fois moins cher.

Cette différence de prix change tout. Ça rend l'achat moins dramatique si je le perds ou si on me le vole. Et surtout, ça me permet d'en avoir plusieurs.

Comme c'est devenu mon stylo plume ultime, j'en ai maintenant trois avec différentes couleurs. Ça me permet de switcher d'encre sans avoir à vider et remplir le réservoir à chaque fois. Je ne pourrais pas me permettre cette flexibilité avec des stylos à 300€ l'unité.

Conclusion

Mon écriture avec le Opus 88 Demonstrator
Mon écriture avec le Opus 88 Demonstrator

Après trois échecs retentissants avec des marques prestigieuses, j'ai enfin trouvé mon stylo plume ultime avec l'Opus 88. Il n'a pas le prestige d'un Visconti fait à Florence, mais il fait exactement ce qu'on attend d'un stylo plume : il écrit parfaitement, de manière fiable, avec une grande capacité d'encre.

Parfois, la simplicité et l'efficacité valent mieux que le prestige et le marketing. Mon portefeuille et mon poignet me remercient.